
Le juge administratif suprême a considéré que cette décision du Gouvernement, indissociable de celle de déposer au Parlement un projet de loi de révision constitutionnelle faisant référence audit accord de Bougival, échappait, dès lors, à la compétence de la juridiction administrative.
Le Conseil d'Etat affirme ainsi, dans cet arrêt, la force du principe de la séparation des pouvoirs, lequel intedit au pouvoir judiciaire d'apprécier la légalité de décisions mettant en jeu les rapports entre les pouvoiurs exécutif et législatif.
Si cette décision a été interprétée par plusieurs commentateurs comme marquant un coup d'arrêt à l'autonomie du T.A.S, cette opinion n'est pas partagée par tous.
Elle ne remet, en effet, probablement pas en cause le système de l'arbitrage sportif international mais affirme simplement la nécessaire prise en compte par le T.A.S des droits fondamentaux garantis par l'ordre juridique de l'Union Européenne.
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